Tu sais qu’un bébé naît avec seulement 25 % de ses capacités cérébrales ?
C’est peu. Très peu. Dans le règne animal, ça place les humains aux côtés de… nos amis les kangourous, qui finissent leur “gestation” bien au chaud dans la poche de leur mère.
Les scientifiques appellent ça un portage passif. Contrairement aux singes ou chevaux, nos bébés humains sont complètement dépendants.


🐒 Et s’ils naissaient plus “matures” ? Spoiler : impossible.

Pour que nos bébés naissent avec 50 % de maturité cérébrale (comme les petits singes), il faudrait 9 mois de gestation supplémentaires. Oui oui, tu lis bien : 18 mois de grossesse. 😱

Le hic ? C’est que notre bassin, devenu plus étroit avec la bipédie, ne pourrait tout simplement pas laisser passer la tête d’un bébé aussi développé.

Et c’est pour ça qu’on entend souvent cette phrase :
👉 “9 mois dedans, 9 mois dehors”
Parce qu’un nourrisson, à la naissance, n’est pas encore prêt pour la vie “en autonomie”. Son développement neurologique est encore loin d’être terminé.


🐣 Ton bébé, c’est un petit humain… pas un petit adulte

À la naissance, ton bébé est un être entièrement dépendant. Il ne peut pas réguler seul :

  • ses émotions,

  • son sommeil,

  • sa faim, sa soif, sa température,

  • ni même son stress.

Et c’est normal.
Son cerveau atteint environ 80 % de maturité à 2 ans seulement. Comme un poulain qui se lève et trotte quelques heures après sa naissance, nos enfants mettent deux ans pour atteindre ce stade de développement moteur, émotionnel, cognitif.

Et la maturation cérébrale complète ?
👉 Autour de 25 ans. Oui, V-I-N-G-T-C-I-N-Q.

Alors quand la société s’attend à ce qu’un bébé de 3 mois “fasse ses nuits” ou qu’un bambin de 18 mois “comprenne” une punition… on est à côté de la plaque 🧐


😢 Pourquoi il pleure ? Parce qu’il sait pas faire autrement

Les pleurs, c’est le seul moyen de communication d’un bébé. Même quand il commence à parler. Il pleure parce qu’il ressent :

  • la faim, la soif,

  • le froid, la chaleur,

  • l’inconfort, l’envie d’éliminer,

  • la peur, la frustration, la solitude…

Et quand personne ne répond ?
Certains bébés se résignent. Ils s’économisent. Ils apprennent à ne plus s’écouter.
D’autres s’acharnent. Ils crient plus fort.
Et là, deux chemins possibles :

  1. 💛 Ils tombent sur des parents qui cherchent des solutions, même sans l’avoir prévu. Ce sont ceux qui découvrent le maternage proximal par nécessité, et qui plongent tête la première.

  2. 🧱 Ou bien, ils tombent sur des adultes pas encore prêts à remettre en question leurs propres repères. Et là, les rapports de force, les “non”, les “tu vas apprendre” prennent le dessus.


🫂 La sécurité affective, c’est une base neurobiologique

« Chaque fois que l’adulte rassure, sécurise, console, câline l’enfant (…) il aide l’enfant à faire face à ses émotions et à ses impulsions.
Un comportement parental affectueux a un impact positif considérable sur la maturation des lobes frontaux. »
Catherine Gueguen – Pour une enfance heureuse

👉 En d’autres mots : plus on console, plus on câline, plus on sécurise… plus on aide notre bébé à devenir autonome.
Pas demain. Pas dans 3 mois. Mais un jour. À son rythme.


💭 Alors on fait quoi, concrètement ?

On écoute notre bébé.
On l’allaite (si on veut et si on peut), on le porte, on dort près de lui.
Pas parce qu’on est fusionnel. Mais parce que c’est la norme biologique.

On l’aide à construire ses bases. Et on construit les nôtres en même temps, parfois.
Parce qu’élever un enfant, c’est aussi se rencontrer soi-même.

Raconte moi en commentaire comment c’est pour toi !

 

 

 

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